
Un ami, Jean-Luc, m'a déjà dit: «Tu peux penser mais ne réfléchis pas!» Mais qui peut se venter de ne jamais réfléchir? Alors, ça tourne et ça virevolte à la vitesse «spin». Et rien de constructif ne semble en sortir. Haaa... Jean Leloup...
Liberté pour les toucans blancs!!!
Je pense aux billes de glace qui tombent et s'éclatent sur les parois transparentes de la fenêtre. Désolant, inquiétant. Mais avez-vous vraiment envie de parler du temps qu'il fait? Je pense aussi au travail, à l'école et la fin de session. Je pense, je retourne, je pelte. Et là, l'été s'en vient alors, je me dis, pimpant et souriant comme un champion, que ça va sûrement être cool. Et là, j'anticipe tout plein d'images avec mes chums, ma marguerite et ses mains imbibés de tendresse, les voyages, les fenêtres ouvertes en conduisant sous un soleil plannant Anette la voiture argentée... Je pense à avoir des enfants (pas tout suite... un jour là!), à terminer mon foutu roman. Ça fait deux soirs concécutifs que je fais de l'insomnie à cause de M. Bernard Lejaune. Et si vous saviez où cette histoire en est rendue dans mon cerveau de pain d'épice! Je pense à la femme que j'ai vu hier à la pharmacie. Ma copine sait que j'admire les femmes. Elle sait aussi que je me bute constamment à sa supériorité dans ma tête. À ça aussi, d'ailleurs, j'y pense. Et je fait danser les photographies de ma vie dans un séance diapositive en mode aléatoire. Et imaginez, je n'ai rien bu encore! Je pense à l'affaire Coffin, sujet d'un livre que ma spéciale (très spéciale) tante Francine m'a prêté. Bref, je mélange, je fais un gateau en espérant me bourrer la fraise de toutes ces étincelles colorées.
J'y pense, encore, et je pense que je vais y penser encore. J'investis dans la pensée. J'achète les actions. Je monopolise mon marché de la pensée. Si l'eau se monnaye, la pensée peut sûrement l'être. Enfin, je panse mes pensées; pensez-vous?
Après y avoir repenser, je pense que c'est assez!
2 commentaires:
J'aime bien penser.
On peut vivre n'importe où, être avec n'importe qui, réussir n'importe quoi. Dans notre tête, c'est probablement le seul endroit au monde où tu as vraiment le contrôle. Il faut seulement avoir de la bonne énergie, sinon c'est ben trop ruschant!
Il est bien vrai que mon cerveau est un jardin secret où nul autre que moi peut se rendre pour en admirer les paysages.
Il est vrai aussi que parfois, c'est le bordel. Le problème est que, quand c'est le cas, je dois quand même regarder le paysage!!!
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