Ça y est! Je ne vois désormais plus la tour du stade. Elle s'est perdue derrière les feuilles d'un érable, sur la 36ième avenue. J'ai appris, depuis que j'habite mon appartement, que cet évènement coïncide avec l'arrivée du printemps.
Ha, les 20... 20 celsius! 20 comme dans vin. 20 comme $20. Tout pour l'été qui s'en vient.
Il y a les petits oiseaux, les mêmes, qui se sont mis à chanter aux petites heures du matin, avant que le soleil nous jaune, une autre fois. Les fenêtres qui s'ouvrent et qui laissent s'envoller quelques parfums, tantôt de steak, tantôt de femmes. Il y a la vie qui reprend dans les jardins, les mouches qui reviennent picoler dans mon salon. Et tu sors, à moitié habillé, et la sensation du vent qui caresse tes pores te donne un sourire innocent. Il y a les gens qui sortent, les terrasses qui s'éparpillent sur les trottoirs, quelques blondes pétillantes à la broue intemporelle se pavanant sur les tables d'ombres.
Tant de choses à s'émerveiller, tant de fleurs qui explosent dans nos têtes... Mais alors, que faites-vous devant votre écran?
Probablement la même chose que moi!
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