lundi 2 avril 2007

Le virus humain.

Sans vous exposez les alinéas de ma santé et de mon emploi du temps, je vous dirais simplement que je reviens d'une fin de semaine de mongole...
Et je suis en attente également. Quand vais-je pouvoir écouter le dernier opus de Daniel Bélanger? Bon, je verrai ça plus tard cette semaine. Après tout, ce n'est qu'un disque. En être obsédé ne me donnerait rien. Et ça parle de société matérialiste, à ce que j'ai lu dans le Voir. Il faudrait pas que je tombe dans le panneau!
Des jours, je me dis que l'humanité a pris une drôle de tangeante, un chemin bizarre et sinueux où on ne voit pas le bout. Je ragarde autour: environnement qui se dégrade, la pauvreté qui fait des ravages, la guerre... Come on, on est en 2007! L'économie et les fluctuation du marché qui nous enlèvent plus d'emplois qu'ils nous en donnent. La politique avec le résultat qu'on connait. Les aînés, qu'on fait chanter «soleil, soleil, soleil» comme dans l'annonce à la télé et qu'on oublie. Les jeunes... J'ai vraiment l'impression que les jeunes ont rien à faire à Mourial. Ils trainent partout avec leurs cellulaires, achalent souvent le monde dans les endroits publiques, manquent de politesse et de civisme, jettent plein de déchets par terre. Et il n'y a jamais personne de cet âge dans le parc au coin de ma rue. À Chicoutimi, le parc en face de chez nous était toujours envahi par les jeunes qui dans la grande majorité des cas s'amusaient. Mais bon, je sais, des flots pas de tête, y'en a partout. Comme des mauvais parents. Je ne peux pas en dire beaucoup sur eux; moi, j'en ai pas encore d'enfant. Et puis, pour vous dire à quel point on est parfois malade comme société, je vous donnerais l'exemple de la belle journée de samedi que nous venons d'avoir, la première belle journée de printemps. Et ben, y'a bien du monde qui se sont dit «ha, je vais aller en profiter pour aller faire des courses». Et, pour profiter de quel soleil, me demanderez-vous?
Sérieusement, je pourrais écrire des heures à décrire les platitudes que je vois. Les moyens que nous avons mais que nous ne nous donnons pas. Les valeurs oubliés, la terre oubliée... l'Afrique oubliée... la famille oubliée. Car si la société est malade, c'est que nous le sommes tous également. Nous sommes la société, le peuple, et c'est nous qui avons le pouvoir de changer les choses, de les transformer ou de les faire évoluer. Nous sommes la première ligne d'action pour l'humanité, nous, chacun que nous sommes. Nous sommes une des rares espèces animales (pour ne pas dire la seule) qui nuit au progrès de son évolution, qui se met des bâtons dans les roues, qui met en péril sa dépendance. Hommes et femmes d'un âge respectable qui avez déjà des enfants, vous vous inquiétez probablement un peu du sort des vôtres en 2025. Mes enfants, si j'en ai un jour, devraient vivre au-delà de 2060. C'est vous dire l'inquiétude! Et leurs enfants, à mes enfants? Et leurs siens? Notre avenir est-il sur Mars?
Bon, lorsque vous aurez terminé de lire ça, vous irez ailleurs et mon blogue vous passera six pieds par dessus la tête et c'est correct! Mais quel défi personnel seriez-vous prêt à relever pour améliorer le tout? Faire plus de recyclage, aller au dépanneur à pied au lieu de prendre la voiture, rendre un service, faire plus de sport?
Je tiens finalement à rendre hommage à tous ceux et celles qui, dans leur quotidien, font des actions pour nous améliorer. Nous ne sommes pas tous laids et il y a du beau. Nous avons certaines raisons d'être fiers...
L'assumer et vivre en conséquence.

2 commentaires:

Anonyme a dit...

Si tu as des enfants, un jour, ce sera à toi de leurs montrer à ne pas être la réplique de ceux que tu dénonces. Les enfants de notre génération seront peut être plus sensible à la vie... enfin j'espère que ma fille le sera!

Isa
xx

Le JP d'amérique a dit...

C'est vrai. Tout est lié dans un cercle qui tourne à perpétuité. L'éducation est une chose cruciale mais en sommes-nous maintenant totalement responsable? Lorsque l'enfant va à l'école, l'éducation provient de d'autres sources. Les profs, les animateurs en parasco, les amis également, etc. Jusqu'où, en 2007 et dans l'avenir, aurons-nous le contrôle de cette éducation?