mardi 15 juillet 2008

Vive le sud!

Plusieurs fois avant de venir habiter la Vire-Sud, je me disais que j'aimais bien cette idée d'habiter à côté de la cité, de la voir sans être dedans. Après tout, quand on regarde les gratte-ciel de la 132, force est de constater que le temps des villages de tentes amérindiennes sur ces terres magnifiques de l'Amérique est révolu.
Je me rends compte que j'ai perdu un peu de mes repères en étant dedans, en y vivant le présent de trop de jours. Je ne sais pas si c'est ma lubie, si c'est de la folie ou une sorte d'agoraphobie mais cette ville me faisait mal. Je me rends compte qu'elle était à l'opposé même de mes valeurs, de mes principes. Partir d'une maison sur une colline d'herbe dans un paysage fantastique et aller se foutre dans le bordel des métros et des autobus aux deux minutes était peut-être drastique pour moi. J'aurais dû avoir la clairvoyance de louer avec un balcon...
En fait, je n'ai rien contre Montréal. Vous pouvez en prendre bonne note. Me citer, même! Ce n'est juste pas fait pour moi, cette affaire-là. J'ai besoin de vent, de vert et d'oiseaux autre que des pigeons ou des mouettes. J'ai besoin de sentir l'herbe qui agrippe la chaleur sous mes pieds plutôt que le béton qui me la renvoie, d'entendre le silence se tailler une place dans le matin des rosées, comme celui d'aujourd'hui et de voir des gens... qui ne courrent pas. Chacun ses goûts.
Chers lecteurs, je parle de moi... j'ai un nombril de blogueur gros comme ça! Mais c'est l'été et je fais léger. Entre un coup de perceuse et un coup de balai, je me foue un peu qu'Harper ne veuille pas aller en Chine. Aller... sortez et profitez-en. Dans quelques mois, -40 degrés celsius!

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