Le prochain visiteur après ce que j'aurai écrit sera le 5000 ième à arpenter les pages du JP d'Amérique. Ce chiffre n'a rien de vraiment magique à mes yeux, si ce n'est que le nombre compte à peine dans cette expérience virtuelle. Cela m'honore, certes, mais ne me fait pas nécessairement sauter au plafond. À mes yeux, le 5001 ième lecteur a tout autant d'importance. Mais, vraiment, merci énormément quand même de passer par ici de temps en temps. C'est réconfortant.
Je me suis un peu planter dans cette histoire sur le Canadiens du dernier billet. J'étais optimiste, je le concède. Néanmoins, je ne suis pas triste. Je lève mon chapeau à cette équipe qui a fait de son mieux et qui nous a donné du bon hockey pendant une saison. C'est ce qui compte!
Lorsque je suis arrivé à Montréal en 2001, je me suis installé dans Rosemont que je n'ai jamais quitté. J'avais fait, deux années auparavant, une brève incursion en terre de Mourrial. Un essai qui n'avait pas marché, à l'été 1999. J'habitais coin Frontenac et Hochelaga et j'y ai vu en deux mois assez pour avoir un indéniable choc culturel, moi, le bleuet catastrophé. Rosemont a cependant appaisé mes craintes quant à la tranquilité, la vitalité, la communauté. J'ai adoré me promener dans ces rues et avenues aux grands arbres, marcher dans les parcs par les soirs d'été où j'y étais seul. Et il y a un élément que je n'oublierai jamais de tous ces chemins et il se nomme le mât du Stade Olympique. On le voit dans tous les parcs, la nuit, comme si il en était la vedette. Il domine le parc Maisonneuve, le bout de la rue Rachel et accompagne la lune dans cette attente frénétique de la voir atterrir sur son épaule. S'arrêter en chemin à sa base, en allant au cinéma, et sentir la puissance de cette tour de béton me manquera. Je sais. Je ne suis pas à la mode. Tout le monde ici semble penser la même chose de cet amas de béton que les parisiens pour la tour Effeil.
Un nouveau projet vise à construire un toit permanent sur la structure du stade. L'architecte, M. Taillibert, ne semble pas très chaud à l'idée. Faut dire que son rêve était beau... difficile d'en décrocher. Il aurait aimé ce toit parapluie, cette voile issée lorsqu'il fait beau. L'hiver québécois doit lui passer serré où l'on pense!!! Et pour cause. Peut-on lui en vouloir de rêver? non! Je lui dit bravo. Mais, il est temps de se rendre compte que ça ne fonctionne pas, son truc. Enfin, moi, ma solution, ça serait de l'enlever, le toit! On pourrait en faire un parc hivernal en hiver. Faire des pistes de ski de fonds, des anneaux de glaces, des monticules de neige... Faire du snowboard dans les gradins!!! Au lieu de le rendre imperméable, on le rend résistant à l'eau. On fait des économies. Bon, ça rapportera sûrement moins que de tenir des congrès toutes l'année mais bon, il y a un centre tout neuf pour ça au centre-ville. Quitte à mettre une toile moins coûteuse qui garderait l'espace au chaud sous la pluie sans avoir à supporter les centaines de centimètres de neige de nos hivers, quand il y en a!!! En faire un parc, en quelque sorte, à l'intérieur, en concervant les installations nécessaires, comme les piscines ou l'observatoire. Démocratiser le stade et démocratiser l'hiver. Le donner aux gens au lieu de les pousser à s'en cacher...
Cette vision là aussi, c'est du rêve. Et je tiens à le préciser, j'adore l'été!
4 commentaires:
Et ça contribuerait à faire apprécier l'hiver aux urbains! À bas la déprime hivernale!
Du temps que j'habitais à Rosemont, il m'est arrivé, un soir de monochromie, en sortant du métro, de voir le stade sous la bruine. Les lumières, artificielles et lunaires, se perdaient dans une atmosphère saturée de perles, et le stade semblait n'être qu'une image virtuelle.
Si t'habites maintenant la rive-sud et que tu es épris d'un élan de nostalgie pour le mât, promène toi sur le chemin chambly en regardant direction nord, tu aurs l'impression que si tu continues tout droit, tu vas arriver dans la cours du stade ! loll
J'adopte ton idée. D'autant plus que le stade ne sert que quoi, 4 fois par année? Je suis persuadée qu'il ne se ferait pas grand chose là même si on refait le toit. Le son est mauvais pour les spectacles, le stade est bcp trop gros pour un meeting de compagnie. Investir 75 M$ (notre argent en plus) serait stupide.
Après ça on dit qu'on a pas de sous pour la santé et l'éducation...
@ The green head
J'habiterai effectivement pas très loin... et j'avais remarqué. J'ai trouvé ça rassurant, la journée où on a signé notre bail. J'adore cette idée d'être prêt de la cité... sans y être véritablement. Malgré tout ce que j'aurai pu dire sur Mourrial...
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