vendredi 28 septembre 2007

Le JP qu'on fait chier...

Cette semaine, j'ai été sans équivoque au travail.
Je ne suis pas du genre à me chicaner. Je chiâle un peu... je viens du Saguenay-Lac-St-Jean, c'est sûre que je chiâle. Mais c'est toujours pour des tites niaiseries et ça fait plus rire le monde que d'autres choses. Et quand on me sert une mauvaise salade, je reste habituellement calme et poli. Je ne suis pas un modèle de tempérance mais je suis patient et jovial... J'ai travaillé beaucoup cette semaine, en plus de quelques cours, alors je suis un peu fatigué. La preuve, je blogue un vendredi soir!
Première offense:
Nous étions, moi et les autres membres de la direction, dans le bureau en train de bavarder «travail à faire» alors qu'une représentante cogne à la porte. J'ouvre et lui dit que le gérant sera disponible dans quelques instants. Je referme. On continue notre discussion. Une minute plus tard, nous sommes interrompu par une deuxième représentante. Je refait la même procédure qu'avec la première. Nous continuons part la suite notre discussion, qui porte sur de la marchandise qu'un autre représentant devait nous faire livrer. Nous sommes à nouveau interrompu. Un troisième représentant est là... et c'est celui dont on parlait. Je sais que notre discussion tire à sa fin. J'ouvre la porte et le troisième représentant entre afin qu'il puisse nous éclairer sur le sujet. Je referme la porte et le patron lance une blague. Nous rions tous.
La deuxième représentante, exaspéré, respire profondément. Elle est impatiente. Je sort pour lui dire que le gérant sera disponible dans deux secondes. Je lui dis «ça sera pas long». Et ben, la tite madame est fâchée et me dit que je l'ai insulté, les deux bras dans les airs... Putain, c'est tu de ma faute si le gérant ne peut pas la voir tout de suite.... Je lui réponds: hey, tu viendras pas me faire chier icitte à matin toé». Elle ne l'a pas trouvé drôle!!! Bon ok, j'y suis allé un peu fort peut-être... mais pas trop!
Deuxième offense:
Ce matin, je profite du dehors avant d'ouvrir la pharmacie à 9h. Il est 8h50. Je bois mon café, discute avec une caissière alors qu'un bonhomme, assis près de l'entrée, m'envoye manger de la marde en me demandant d'ouvrir tout de suite la pharmacie. Peu de gens savent qu'une pharmacie ne peut être ouverte s'il n'y a pas de pharmacien en poste. Or, le pharmacien n'est pas encore arrivé et il est 8h55. Il insiste, me coupe, me fait des signes de mains, comme si Jean Coutu existait juste pour ses tites pillules à lui. Je lui rétorque: «ben monsieur, si vous êtes pas content, vous avez juste à rester dehors.
À 9h01, le monsieur achète simplement un 6/49.

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