lundi 19 avril 2010

Le temps... encore lui!

Le temps est cette invention par laquelle l'homme s'est fait fourré!
Je te l'ai déjà dit. Plusieurs fois. Je sais, je me répète, je radotte. Ça fait partie de moi, tu le sais bien. La vie nous fait prendre de drôles de détours parfois. Comme cette fois où je t'ai croisé ou encore tous ces soirs où on s'est ramassé dans la même taverne à boire au jeu des questions connes. Jamais aurais-je pu penser devenir un habitué de La Paz! Je savais déjà qu'avec toi, tout était possible. Encore aujourd'hui, je le constate et ça m'épatte.
On a pas toujours ce que l'on souhaite non plus. Le temps s'étale et se coud, tisse des liens et les rompt, comme une saison aux mois indéfinis. J'ai pour moi une saison qui n'en finit plus, belle Marguerite, et je devrais m'en montrer digne tellement plus souvent. Il me semble que tous les moyens sont bons pour dire mon amour, que chaque occasion en vaut son pesant d'or.
J'aime quand tu me parles. Même quand je n'écoute pas! Je suis un gars... Je suis un gars un peu tarla. C'est que lorsque tu me parles, tes yeux deviennent fixes. Je les regarde, je ne peux m'en empêcher. Et je me prends dans le manège de ton iris au goût de miel pour l'âme. Aucun sevrage ne pourrait venir à bout du son de tes lèvres, magiques dans la courbe de ton cou. Je dis ça avec tant de légèreté mais je n'ose à peine y penser. Pouvoir penser qu'un jour, tu ne me dirais plus rien.
Donne-moi d'autres mots, d'autre sens à la beauté du monde que je côtoie à chaque instant lorsque tu respire l'air de notre espace électrique. Tu restes belle et immense, le coeur plein de lumière et de vitalité.
Je trouvais ça important de te le mentionner. On ne communique jamais assez. Question de temps...

mercredi 14 avril 2010

Des chiffres et de lettres

Je me force. De toutes mes forces! J'ai pris un café. Je l'ai réchauffé. La paresse... J'étais en train de jouer avec les chiffres quand les lettres m'ont soudainement manquées. J'ai senti. Mon chien aussi. Là, il me regarde, à côté de sa chouchou, la balle de tennis. Peut-être essaie-t-il de me lancer une balle? Peut-être qu'il veut que se soit moi qui lui la lance aussi. Ça serait même plausible...
Je bifurque, je me tasse avec ma tasse. Je reviens. Je néglige. La paresse "bis"!
Alors, c'est ça la trentaine!
Tiens, le chat sort du sac...
Non mais pareil, c'est pas le grand questionnement. Juste une divagation ponctuelle d'un moment de roche. M'étaler un peu, au milieu des papiers pour faire les impôts. Oui, je sais ce que je gagne, ce que l'on gagne, ce que je peux bien valoir. Myriade de lignes aux décimales de pécule sur une table qui ne vaut rien... Y'a-t-il une ligne pour déclarer mon temps? Le temps passé à calculer, à me fatiguer, à m'endolorir... Ce temps perdu dans le tombeau des minutes précieuses... Celui qui ne reviendra pas me donner ce weekend tant attendu avec Nicolas, les amis et tous les autres.
Prendre le temps, c'est un art. Y performer, c'est rare, à mon sens. Et garder une constance... Mais prendre le temps, ça me fait réaliser des choses. Et ça, ça me rend fier. Et ça, c'est bon pour mon estime. Et ça, c'est bon pour mon plaisir, mon bonheur de vivre à tous les jours. Voilà ce qu'aucune matinée devant la télé aurait pu me procurer.
Fini les impôts! Fini les mots! Je dois prendre le temps de manger...

mercredi 10 mars 2010

Salmigondis

Et bang!

Hier soir, Boris a fait pipi sur notre lit... Comme on ne l'avait pas vu, il a fallu que je sente pour deviner quel liquide c'était. Fac, j'ai mis mon nez à un pouce d'une flaque de pipi de chien. La semaine dernière, j'ai ramassé la "subsistance" de Boris avec mon sac, comme à l'habitude, mais j'ai vite réalisé que ce que mon pouce avait pénétré, ce n'était pas en plastique. Oui, comme un kid à la découverte des rejets de son corps, j'ai pris de ma main nue... une crotte! Ça faisait longtemps que ça ne m'était pas arrivé. C'est sûrement pour me préparer à avoir des enfants!

D'ailleurs, parlant d'enfant, qu'adviendra-t-il de mon temps? J'en manque déjà, de temps, me semble! Pu le temps d'écrire, pu le temps de faire de ski, pu le temps de voir les amis, pu le temps de relaxer. Je dois essayer de prendre le temps. Putain de défi de notre siècle, vous trouvez pas. Prendre le temps de régler les problèmes, de se reposer pour être moins stressé, de jouer avec nos enfants justement, de les éduquer...

Nous nous sommes procuré une console de jeux vidéos. Je passe beaucoup trop de temps devant la télé! C'est fou. Il me semble pourtant qu'avec Mario Bros et le truc des vies à l'infini, j'avais fait le tour de l'univers du virtuel. Grave erreur de jugement. Mario a depuis épousé la princesse une bonne dizaine de fois et la manette est devenue une guitare. J'étais loin de me douter de cette éventualité en 1991! Ça me rappelle d'ailleurs ce lipsing qu'on avait fait en 5ième année sur une toune de Metallica. Nos guitares, c'était des raquettes de badminton et la batterie, une boite avec deux règles... et en bois, évidemment! Ce spectacle pourrait être si différent aujourd'hui. Criss... Je parle comme un vieux sur son balcon... n'empêche, l'époque est pas très loin derrière.

Le temps et les enfants... J'attends avec impatience la venu au monde de mon deuxième filleul. J'ai hâte. Je vais sûrement réaliser davantage que je suis loin de ma famille. Bah... je jouerai au mon'oncle trop drôle qu'on voit quelques fois par année... Plus tard, j'amènerai le petit homme à la pêche ou en camping. Je l'inviterai à l'adolescence à un show de musique. On ira faire du ski et on finira ça aux danseuses à ses 18 ans. Qui sait? Mais dans mon rôle de parrain, je dois toujours prendre en considération le facteur distance. Mais le facteur amour est toujours en pôle!

Qui aurait dit aujourd'hui que j'aurais écrit ici? Qui aurait pensé que je parlerais de crottes? Que je réussirais à faire une lien entre du caca et les jeux vidéos? C'est si simple pourtant. J'ai juste pris le temps.

En espérant que ça reviendra chers lecteurs...

lundi 14 décembre 2009

Petit saut du temps des fêtes

Vous passez, sans attentes, le visage bien assis dans la paume de votre main, supportée par un coude meurtris. Et vlan! Bon... Je n'écris plus... D'abord, j'ai un chien! Et ce n'est pas peu dire! Il s'appelle Boris. Nom comme les autres... mais mieux que Fido! ... Et ben quoi! Ça prend temps et énergie, s'occuper d'une moppe sur quatre pattes. Là, il dort, ça parait anodin... Mais ça fait déjà une saison que je ramasse de la marde à tous les jours! Je sais, je l'ai voulu. J'ai choisi. Et au fond, je l'aime bien... ... sa marde je veux dire... ... ça me réchauffe les doigts quelques instants, au travers du sac en plastique biodé! ... D'accord, c'était pas nécessaire... Côté couple, j'ai passé la bague au doigt de ma Bibitte... Tout le monde le sais. Et ce n'est pas une excuse... ... Je n'écris pas. Mais je ne ferme pas. Soyez sans crainte. Le temps de réadapter une routine de quelques mois. En attendant, Joyeuses fêtes et bon 2010! Je nous souhaite le retour de Frank Sinatra. En attendant, lisez de bons souvenirs...

dimanche 2 août 2009

Coldplay = Wow

Petite incursion dans l'estivalité du temps... Pendant que tous se plaignent d'une météo de merde, je t'avoue franchement, cher lecteur, que cette saison est l'une des plus belles que je n'ai jamais vécue! Vraiment, je n'ai rien à dire. Le ciel peut bien faire des siennes, le bon temps n'est pas une affaire de météo.
Hier soir donc, arrivait un moment que j'attendais depuis quelques semaines déjà: aller voir Coldplay au Parc Jean Drapeau. Accompagné de ma Bibitte, nous nous sommes dirigés en soirée vers l'île Ste-Hélène, armés de mon appareil photo et d'une petite caméra. J'étais alors incapable de me situer dans mes émotions. Je me disais que j'allais le réaliser sur place, après la première chanson. Moi et ma douce, on a fait des paris sur la première chanson. Bibitte à parier sur Life in technicolor et moi, sur Viva la Vida. C'est elle qui a gagner. Notre soirée entière devant ces musiciens a été en "technicolor".
La chiasse avec les shows en plein air, c'est de se trouver un bon spot. C'est fucké mais je me demande par quel phénomène on se retrouve toujours à avoir de plus en plus de "6 pieds et plus" en avancant dans la foule? Après une petite marche, une heure avant le spectacle, nous nous sommes arrêtés derrière les badots massés devant la scène et compactés. C'est un hasard total qui nous a amené à nous arrêter là. J'ai commandé une bière et nous avons attendu, détendu.
Comme transition entre le spectacle précédent et le leur (le choix des pièces me font penser que c'est Coldplay eux-mêmes qui ont choisi), on a fait jouer U2 et Magnificient et une pièce classique dont le titre m'échappe assurément... La frénésie était palpable. Puis, c'est par des jeux d'ombres que le chanteur est apparu d'abord, sur une scène apparement déjà habité par les autres musiciens, en jouant leur première pièce. Chris Martin est finalement apparu devant la foule en liesse, dans un décor à l'image du dernier album, entre deux écrans géants. Nous avons eu un noir de quelques instants avant la seconde pièce, temps qui m'a permis de m'attendre à un show chaleureux, sans gros artifice, sobre mais bien livré. Ce que j'étais dans l'erreur! Après deux ou trois autres pièces, Yellow nous a fait apparaître des ballons jaunes sur la tête dans un boucan incroyable. Je me rendais compte: je ne peux rien m'attendre face à Coldplay.
Baisser le volume avant de visionner l'extrait. Le son est excécrable!

Chaque chanson a été un délice que les membres du groupe ont réussis à rendre savoureux. Will Champion, le batteur, m'a impressionné à plusieurs reprises. Il est parfois difficile de s'imposer dans un groupe derrière un drum. Champion a été droit et a livré une excellente performance. J'ai chanté, tout du long, jalousant ceux qui avaient pu toucher un gros ballon jaune. J'ai bien aimé ce petit medley électronique où Smile upon your face m'a semblé un petit bijou. Mes bouillonnements intérieurs se sont intensifiés, de chanson en chanson. Lors de Lovers in Japan, des confettis en forme de papillon ont envahis la place... J'en ai pleuré de joie! La toune, la foule en couleur, les confettis, les feux d'artifices, la lune... La magie, c'est le seul mot qui se rapproche de la vérité.

Imagine, cher lecteur, mon étonnement lorsque je remarque, perdu à quelques pas de nous, des techniciens qui viennent déposer des guitares sur une petite scène, là, devant, à 15 pieds à peine. "C'est impossible!" Encore là, j'étais dans l'erreur. Les quatre membres du groupe sont apparus juste devant, ont chanté à la lune et à la ville quelques chansons, dont Billy Jean en hommage. Que peut-on demandé de plus! Je pouvais voir les veines du cou de Martin et c'était réel et non sur écran géant. Vidéo à venir...

Finalement, au lendemain de cet évènement dont je vais probablement me souvenir longtemps, je ne trouve pour seul commentaire honnête que "su' l' Cul!" pour décrire ma soirée. Chris Marin a été un performeur, rien de moins, et j'attends avec impatience leur prochaine venue.