dimanche 2 août 2009

Coldplay = Wow

Petite incursion dans l'estivalité du temps... Pendant que tous se plaignent d'une météo de merde, je t'avoue franchement, cher lecteur, que cette saison est l'une des plus belles que je n'ai jamais vécue! Vraiment, je n'ai rien à dire. Le ciel peut bien faire des siennes, le bon temps n'est pas une affaire de météo.
Hier soir donc, arrivait un moment que j'attendais depuis quelques semaines déjà: aller voir Coldplay au Parc Jean Drapeau. Accompagné de ma Bibitte, nous nous sommes dirigés en soirée vers l'île Ste-Hélène, armés de mon appareil photo et d'une petite caméra. J'étais alors incapable de me situer dans mes émotions. Je me disais que j'allais le réaliser sur place, après la première chanson. Moi et ma douce, on a fait des paris sur la première chanson. Bibitte à parier sur Life in technicolor et moi, sur Viva la Vida. C'est elle qui a gagner. Notre soirée entière devant ces musiciens a été en "technicolor".
La chiasse avec les shows en plein air, c'est de se trouver un bon spot. C'est fucké mais je me demande par quel phénomène on se retrouve toujours à avoir de plus en plus de "6 pieds et plus" en avancant dans la foule? Après une petite marche, une heure avant le spectacle, nous nous sommes arrêtés derrière les badots massés devant la scène et compactés. C'est un hasard total qui nous a amené à nous arrêter là. J'ai commandé une bière et nous avons attendu, détendu.
Comme transition entre le spectacle précédent et le leur (le choix des pièces me font penser que c'est Coldplay eux-mêmes qui ont choisi), on a fait jouer U2 et Magnificient et une pièce classique dont le titre m'échappe assurément... La frénésie était palpable. Puis, c'est par des jeux d'ombres que le chanteur est apparu d'abord, sur une scène apparement déjà habité par les autres musiciens, en jouant leur première pièce. Chris Martin est finalement apparu devant la foule en liesse, dans un décor à l'image du dernier album, entre deux écrans géants. Nous avons eu un noir de quelques instants avant la seconde pièce, temps qui m'a permis de m'attendre à un show chaleureux, sans gros artifice, sobre mais bien livré. Ce que j'étais dans l'erreur! Après deux ou trois autres pièces, Yellow nous a fait apparaître des ballons jaunes sur la tête dans un boucan incroyable. Je me rendais compte: je ne peux rien m'attendre face à Coldplay.
Baisser le volume avant de visionner l'extrait. Le son est excécrable!

Chaque chanson a été un délice que les membres du groupe ont réussis à rendre savoureux. Will Champion, le batteur, m'a impressionné à plusieurs reprises. Il est parfois difficile de s'imposer dans un groupe derrière un drum. Champion a été droit et a livré une excellente performance. J'ai chanté, tout du long, jalousant ceux qui avaient pu toucher un gros ballon jaune. J'ai bien aimé ce petit medley électronique où Smile upon your face m'a semblé un petit bijou. Mes bouillonnements intérieurs se sont intensifiés, de chanson en chanson. Lors de Lovers in Japan, des confettis en forme de papillon ont envahis la place... J'en ai pleuré de joie! La toune, la foule en couleur, les confettis, les feux d'artifices, la lune... La magie, c'est le seul mot qui se rapproche de la vérité.

Imagine, cher lecteur, mon étonnement lorsque je remarque, perdu à quelques pas de nous, des techniciens qui viennent déposer des guitares sur une petite scène, là, devant, à 15 pieds à peine. "C'est impossible!" Encore là, j'étais dans l'erreur. Les quatre membres du groupe sont apparus juste devant, ont chanté à la lune et à la ville quelques chansons, dont Billy Jean en hommage. Que peut-on demandé de plus! Je pouvais voir les veines du cou de Martin et c'était réel et non sur écran géant. Vidéo à venir...

Finalement, au lendemain de cet évènement dont je vais probablement me souvenir longtemps, je ne trouve pour seul commentaire honnête que "su' l' Cul!" pour décrire ma soirée. Chris Marin a été un performeur, rien de moins, et j'attends avec impatience leur prochaine venue.

1 commentaire:

Anonyme a dit...

Pour ma part, (Sa bibitte) je n'avais aucun mot pour décrire cette expérience. Enfin, oui, un seul: Immense ! Bravo Coldplay !