Parfois, je vire un peu parano dans ma tête. J'ai une imagination fertile, libre de bouillonnement et il arrive parfois que ça monte un peu trop. Je ne parle pas de colère mais d'idées plus ou moins inquiétantes, voir douteuses. En fait, voilà, en peu de mots, ce que je fais: je doute. Je doute dans un café, je doute au travail ou dans le metro, je doute en faisant l'épicerie ou juste avant de m'endormir. Oui. Je doute!
Ces derniers temps, je doute sur les changements climatiques. Je ne vous parlerez pas de recyclage cette fois-ci, ou de compost ou des habitudes maladroites de l'homme. Non... Simplement vous exposer mon imagination, mes images cervicales. Ainsi, en parlant de changements climatiques, je me demande ce que deviendrait le monde si la nature se bouleversait de bout en bout. Bon, je peux vous donner quelques références cinématographiques tels que "Le jour d'après", "Waterworld"ou "Le facteur". Vous verrez probablement dans votre écran plasma intérieur quelques images qui, vous aussi, vous ferons douter...
Bon. Imaginons une ère de glaciation qui débute. Le Québec ensevelli sous... 100 mètres de neige en 4 jours. Tout s'arrête. Les voitures ne servent plus à rien, les camions, les trains et les gros avions. Les pays plus au sud, voyant l'urgence, essaient tant bien que mal de nous apporter de l'aide mais ils sont en même temps au prise avec de gros problèmes d'immigrations... l'exode des gens du nord, fuyant la tempête qui débute.
Au Québec, on compte les morts par centaines. Des gens ensevellis vivant dans leurs maisons ou morts de froid car il fait -45 degrés celsius à l'extérieur. Plusieurs centre de réfugiés deviennent innopérationnels ou pire, disparaissent sous le couvert blanc, écrasant. À Montréal et à Québec, des centaines, des milliers de personnes ont envahis les quelques tours à bureau, fuyant la neige qui s'accumule en montant les étages avec elle.
La tempête s'arrête. Tout est blanc et désert. On distingue vaguement la position du Mont-Royal grâce surtout aux antennes des tours à bureau, juste à côté. On essaie de reprendre le dessus. Quelques hélicoptères et avion à patins tentent de porter secours mais ne trouve que de la neige. Les gens se promènent en ski de fond ou en raquette... Vous tentez de retrouver votre famille. Vous participez à des expéditions de sauvetage pour la simple et unique raison que vous avez survécu et que c'est tout ce qu'il vous reste à faire...
Heureusement, nous n'avons eu que deux centimètres.

2 commentaires:
Drôle de post en ce début «d'hiver». Ça me fait penser que lorsqu'il neige à Montréal, on a l'impression, en écoutant les nouvelles, que la fin du monde vient d'arriver. Est-ce dans ma tête ou dès que le gel touche Montréal, la terre devrait arrêter de tourner?
C'est un peu l'impression que j'ai moi aussi à Mourrial. Natif du Saguenay, j'ai vu des bordées de neige parfois extrêmes. Je n'ose même pas imaginer ce que c'est en Acadie, où les accumulation se comptent parfois en mètre.
C'est que les gens à Mourrial s'ennuient de la neige. Ils ne voient que la slush. Je suis de ceux qui pensent qu'il n'y a plus d'hiver proprement dit à Mourrial.
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