lundi 1 octobre 2007
Ouf!
Par un beau matin ensoleillé, non loin de quelques tours à bureau, près d'une école de la 28ième avenue, on entendit le bruit immense d'un convoi d'entrepreneurs. Une remorque, un camion avec une pelle, un camion à chargement... Mon filleul aurait pris la chose pour un évènement spécial.
Cinq minutes plus tard, les travailleurs se mirent à creuser, aux pieds d'un érable, jaunissant à la venue du froid. L'arbre et ses branches dans la brise semblaient trembler à la vue de la pelle qui lui grattait le dessous des feuilles. J'étais horrifié, subjugué par cet acte bestial de tuer cette vieille branche, sans raison apparente.
Puis soudain, j'ai compris... On enlevait pas l'érable. On plantait d'autres arbres, avec une belle terre, noire et fraîche.
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7 commentaires:
Tu sais à la lecture de ton texte la tounne "L'arbre dans la ville" de Yann Perrault m'a popée dans la tête.
:o)
@ Thes
Ha ouin... J'ai de la misère avec Yann Perrault. Ma blonde a le disque mais je ne l'écoute jamais. Mais, comme tu viens de piquer ma curiosité...
Finalement, ce n'est pas de la terre pour des arbres mais de la terre pour y déposer des belles petites dalles de béton !
Et oui! Mais au moins, l'érable, lui, est toujours là!
Parfois, il y a des fictions qu'on aime quand elle reste fiction...
Pis pis pis ? Yann ?
Bon weekend
:o)
Après vérification, cette chanson n'est pas sur le disque que ma belle a en sa possession.
Dommage...
Alors il faut être gentil et lui acheter...C'est son premier album et tant qu'à moi son meilleur..
"L'arbre dans la ville est bien de son temps se laisse trimballer par le veeeent ent ent la la a llalal"
Bon week-end
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