lundi 9 juillet 2007

Petit délire poétique pour ceux que ça intéressent.

Le goéland traverse le ciel grisé, en cette soirée de juillet à l'humide étrangeté. Les fenêtres sont ouvertes dans une ville où tout s'achève et les lumières s'excitent à la noirceur prenante qui vient, qui passe. J'appaise mon corps, je prends l'air et je m'étire. La musique est bonne et les odeurs sont exquises. Tout seul dans mon soir de granit, en attendant ma Bibitte qui revient au début d'la nuitte. Et je joualise, je joyalise dans la bêtise. Et putain, je n'aurai pas été à la pêche cet été. L'école s'en vient, le train train et le métro.
La roue «spine» dans les années de ma vie et je me catastrophe d'aimer, de voir les bons côtés. Et je sais qu'à 40 ou 50, ça «spinnera» davantage. C'est bien loin tout ça, je sais, mais j'avance à vos côtés sur l'horloge planétaire, sur l'astre de l'univers stroboscopique. Chaque seconde devient mes pas qui se mélangent aux vôtres et la masse bouge et tourbillonnne autant que l'ouragan de Jupiter.
Ma vie est douce et sans accent. Elle a son piment et quelques majestueux paysages, grâce à moi, grâce à d'autres et je ne regrette rien. Je bâti, je rame, je sue... Je construis ma vie et celle d'un futur enfant. Non, je ne suis pas enceinte... Le gosse est toujours dans ma testicule! Mais le «kid», je sais qu'il est là, dans quelques années.
Voilà. Parfois on écrit en commencant par ne rien dire et ça finit sur une révélation de soi.

1 commentaire:

Anonyme a dit...

Beau délirium !

:o)))

Surtout le : Le gosse est toujours dans ma testicule! LOL Je ne sais pas pourquoi, mais je me suis bidonnée en lisant cette phrase...mon côté BD ici...

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