vendredi 29 juin 2007

Anecdote de déménagement

Déjà, plusieurs signes sont présents... Plusieurs clients viennent chercher des boites vides à la pharmacie. Les produits ménagers se vendent comme des petits pains chauds. Les caissières m'appellent, les nouvelles surtout, parce qu'elles ne savent pas c'est quoi «des baux». «Ben, c'est un bail, pour les loyers là, tsé...» que je leur réponds, paternel et pédagogue. À la télé, il y a quelques temps, on a eu un rush de quelques semaines d'annonces publicitaires du Clan Paneton ou des Déménagements de La Capitale. Les conducteurs éguisent leurs réflexes en évitant les camions de déménagements, sur la route. Le 1er juillet, au Québec, on déménage!
Pour ma part, j'évite le déménagement encore une fois cette année. Je fais le sacrifice, pour un autre été, de ne pas avoir de balcon et de toujours avoir la sensation que je fais le plein (pour ceux et celles qui ne le savent pas encore, j'ai un Shell comme voisin). Ce sont les deux seuls points négatifs majeurs que j'ai à dire. L'an prochain sera sûrement différent. Mon pire déménagement a sûrement été celui lorsque j'ai bougé de Masson, Mourrial, à Pie-IX. Les deux appartements étaient à une distance, à pied , de sept minutes précises. Je n'avais pas de camion, seulement une petite voiture berline (aller les filles, faites aller vos connaissances masculines!!!) qui était la propriété de ma «fréquentation» et «ami moderne». Nous avions également un diable, petit charriot à deux roue. De plus, j'étais résolument décidé à arrêter de fumer ce soir là, à minuit. Je n'avais que quelques amis avec moi; nous étions cinq ou six. Le dernier morceau, transporté à bras parce qu'il n'entrait pas dans la voiture, fût le matelas à 00h07 précise. À la fin de tout, derrière, sur le balcon de l'appartement que j'allais quitté, j'ai fumé une dernière cloppe que j'ai jeté, un peu blasé, mais lorsque j'ai voulu l'écraser avec mon pied, afin de marquer mon abandon du tabagisme d'un geste clair, je me suis apperçu que j'avais jeté le mégot entre deux dalles de ciments... Deux semaines plus tard, j'avais recommencé.
J'aurais bien voulu voir la tête d'une personne en voyant, sur la rue Masson, un matelas passer et brûler un feu rouge!!!
À tout ceux qui déménagent...
BON DÉMÉNAGEMENT!

2 commentaires:

Anonyme a dit...

Hi! Hi! Hi! Très bon texte Ahhhh le déménagement!!! Quel phénomène!

Merci j'ai bien apprécié cette lecture et la découverte de ce blog.

Thes

Le JP d'amérique a dit...

@ Thes

Merci beaucoup et à bientôt...