jeudi 5 avril 2007

Les racines.

Voilà, il neige encore. On ne s'en sortira pas. C'est comme ça. On sert les pelles et Dame Nature nous envoie sa dernière livraison. Ça fait un sujet de plus au show des nouvelles. Et on apprend que la ville de Mourial a signé ses contrats de déneigement jusqu'au 31 mars 2007! Résultat: on gratte, mais juste à moitié. Pathétique!
Sur une note énormément plus distrayante, je vais au Saguenay ce weekend pour voir la famille en ce merveilleux temps de Pâques. Mais bon, arrivé là bas, serai-je réellement diverti. Ho! J'adore mon coin natale, ma colline et tout le reste. Revoir ma famille va sûrement me faire du bien. Anyway, elle n'est pas grosse; je dois en prendre soin. Pour moi, pour eux, pour ma descendance. Mais pour le reste, que se passera-t-il? Non pas qu'il n'y ait rien là-bas. À preuve, je m'y suis amusé pendant 20 ans. Mais je n'y connais plus personne.
Ceux qui, comme moi, sont des bleuets, se souviendront de quelques soirées au Potin ou à l'Envol. Ou plus loin encore, au Guiness. Il y avait une époque où j'y allais et connaissais bien du monde. Les derniers voyages où j'y suis allé, j'ai réalisé que ça ne valait plus la peine. Même l'année dernière, alors que j'ai travaillé à Jonquière tout l'été, je suis allé à l'Envol à peine 5 fois et j'y ai peut-être siroté le même nombre de bières. Tout a changé! Tout a évolué. Deux de ces trois endroits n'existent plus. Un a fermé, l'autre est devenu un bar lounge!?!
La famille donc. Et bien, c'est peut-être mieux ainsi. On va sûremenmt me parler de ma barbe fraîchement poussée, de mes cheveux que j'ai rasés au no 5 avec ma tondeuse à poils. Je vais peut-être rire un bon coup sur le dos de ma tante Francine ou rentrer à la maison après avoir fait des courses et découvrir ma blonde et ma mère en train de se payer la traite dans un vinier. Je vais peut-être voir Olivier qui ne se souviendra probablement pas de son tonton JP. Mais bon. Ça ne m'inquiète pas. Je trouverai le moyen de m'amuser avec. Entendre les derniers potins familiaux; mon cousin François qui a accroché la voiture de ma tante Francine ou les derniers rebondissements de la construction de la maison de ma cousine.
Dans ce monde où tout s'écarte, où tout se traîne, je trouve important de bien m'occuper de mes racines. À mon sens, il ne faut jamais oublié d'où l'on vient et de qui. Dans le nord, dans le nord, dans une ciel qui s'évapore. Rouler 1000 km en tout, la tête à la place des roues. Je vous tiens au courant!

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