Haaa... l'été! On dirait que je l'ai, là, au bout de mes doigts gelés encore par le froid. Ce matin, à mon réveil, je me suis senti tel une marmotte qui sortait de son trou après un noir allongé. Je me suis étiré. J'étais bien et ma blonde souriait. Quel beau matin! Me dirigeant vers la cuisine, j'ai vu mes plantes, dans les rayons instantannés, et ça m'a épaté. Faut dire que mes vingt plantes, depuis une semaine, sont en mode «printemps». La Grosse a quatre bébés, La Petite, un aussi... Mouchetache sort de nouvelles branches, Patsy a plein de piments et Mme. Tchang est en feu, les feuilles bandées vers le soleil, carrément! Je les ai arrosés, même si elles n'en avaient pas toutes besoin, pour leur donner une tite gâterie. Mais après avoir bu mon café!
J'ai regardé par la fenêtre. Un jour, je vous montrerai une photo, pour ceux qui ne sont jamais venu. C'est évident qu'il est difficile de dire que le paysage était beau compte tenu du fait que j'ai un Shell comme voisin, mais le prix du gaz a baissé... un peu (jamais assez). Et puis, tout le monde était en chandail et il y avait même une moto. Aussi, quelques monticules de neige, derniers vestiges de la dernière tempête, se transformaient en ruisseaux agonisant dans les puisarts. J'ai ouvert la fenêtre, j'ai coupé le chauffage et j'ai laissé le dehors revenir en dedans. Mes plantes ont pu ainsi travailler un peu sur les changements climatiques, en transformant le carbone en oxygène fraîchement filtré.
Preuve innébranlable, j'ai eu le goût de faire la vaisselle. Je n'ai même pas chiâlé... On était dû! Plus tard un peu, nous avons pris Anette, la voiture argentée, pour aller reconduire Bibitte au cégep. Et on a mis Marc Déry (L'Avenir) dans le plafond. On a mis nos lunettes de soleil. On a ouvert les fenêtres.
Je tenais à vous en parler, suite aux derniers billets que j'ai écrit sur mon blogue. Pour vous dire qu'il y a toujours du bon. Il est toujours là, quelque part dans nos existences, mais on y accorde pas toujours l'attention souhaitable. On banalise souvent nos bons coups, nos bons moments. Tout ce que je vous ai raconté est peut-être simple mais j'aurai pris le temps de le remarqué que c'était cool, quoiqu'il en soit.

Aucun commentaire:
Publier un commentaire