Attention, je parle politique!
Bon, puisque je me dois d'en parler... D'abord, c'est un peu ça le problème. Parce que presque tout le monde s'en fout. On ne veut pas en parler. On n'aime pas parler de politique. Est-ce la peur d'affirmer son opinion... Voilà ici un bel exemple de mollesse québécoise. On fait les autruches. On dirait en plus qu'on a pas vraiment de raison. Comme si ça nous faisait ça de moins à écouter. D'autant plus consternant que ces foutus politiciens prennent les décisions importantes pour tous. Vous et moi compris.
Pour ma part, je m'informe. Bon, je suis un passionné d'actualité. Je veux savoir ce qui s'est passé autour de ma planète et sur notre petit coin de terre. Je lis les journaux, une fois de temps en temps. Je choisis mes références en information, ce qui pourrait être un autre sujet aussi. En regardant les Francs-tireurs à Télé-Québec, j'ai entendu l'un des animateurs annoncer que Jean Lapierre n'était pas en campagne électorale. Il est un chroniqueur politique à TVA... Point. Serait-ce parce que certains individus penseraient qu'il fait réellement campagne? Après tout, lui aussi, il serre des mains, a son autobus avec sa photo dessus, a une équipe, parle aux citoyens dans les centres d'achats sous l'oeil de la caméra et se fait même suivre par un hélicoptère... Woua! Son parti a des moyens!
Et pourtant, je ne serais même pas surpris de savoir qu'il y a réellement des gens qui croient ce cirque embullant. J'ai toujours trouvé déconcertante la facilité que j'ai a trouvé quelqu'un qui n'est pas capable de me nommer les trois chefs des principaux partis. En fait, ce qui me fait peur, c'est que plusieurs personnes semblent voter à l'aveuglette. On sait tous que le droit de vote est un devoir de citoyen... c'est une vieille comptine. Étant donc responsable du devoir de voter, cela incombe que nous le faisions en connaissance de cause. Alors, qui sait vraiment pour qui il vote? Sans suivre la campagne électorale comme Loft Story, le minimum, selon ma pensée, est d'au moins consulter la plateforme du parti pour lequel on vote. Au moins savoir quelles idées en ressortent et voir si cela ressemble à ce que l'on croit. Mais j'ai l'impression que plusieurs votent sans connaître rien de plus que Jean Charest ou André Boisclair!
Ensuite, il y a la circonscription. Là, l'information passe au compte goûte. À Montréal, c'est pire... Les journalistes, contrairement aux régions, ont pratiquement le choix quotidien des nouvelles sensationnelles du jour. Alors, Rita Dionne-Marsolais dans Rosemont, on en parle juste sur les pancartes du PQ. Au moins si nous avions quelques nouvelles juteuses sur Rosemont dans La Presse. Nada! «Ben, Le Devoir va sûrement écrire un truc!» Rien. En désespoir de cause, on peut jeter un coup d'oeil dans Le Journal de Mourial mais il n'y aura rien non plus. On ne parlera pas plus des autres. Alors, à bout de tout, on pourra regarder le Journal de Rosemont (Y'a pas plus quartier que ça...) mais il n'y aura rien! Pas plus sur Québec Solidaire ou l'ADQ. Encore moins les Verts, à moins que vous ayez vu Scott McKay à Tout le monde en parle. Ça sera au moins ça! Au moins, en région, dans les médias, ils sont vraiment branchés sur les comptés, un à un. Il ont le temps d'antenne pour, les meurtres et pocédures judiciaires sont plus rares également.
Donc, en gros, je crois qu'on a le devoir de voter et qu'on est responsable de s'informer en conséquence. Si chacun des électeurs votait informé, je me demande ce qui en résulterait!

1 commentaire:
Entendu cette semaine au travail.
Moi: Caroline! Alors, pour qui vas-tu voter lundi?
Caroline la caissière: J'ai déjà voté.
Moi: Ha oui... par anticipation?
Caro: Oui.
Moi: Et pour qui as-tu voté?
Caro: Pour l'ADQ.
Moi: L'ADQ!?! Pourquoi?
Caro: Ben, parce que le candidat avait le même nom de famille que moi.
Moi: C'est tout!
Caro: Ben oui.
Bravo. Voilà une personne qui n'a rien compris au processus qu'est une élection!
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