lundi 6 avril 2009

Non-Fumeur Story (Belly Story)

«Que reste-t-il de nos beaux jours? Que reste-t-il de nos amours?»
C'est ce que dit la chanson. Dans ma tête, c'est Claude Blanchard qui la chante. Dieu est son âme!... Je sais, je vous paraitrez un peu nostalgique sur cette «balle» mais c'est comme ça, la cigarette n'est pas une mince chose à oublier. Le défi «Arrête avec moi» est terminé. Je suis toujours un non-fumeur et ça fera bientôt 5 mois que mes poumons se décrottent les alvéoles. Je sais... Hoooooo, je sais... merci pour tous ceux qui, je le sais, s'empresseront de me dire toutes les félicitations de la terre... Tous ces non-fumeurs aguéris qui ont toujours réussis à fuir la clope qui me serreront la main en me «congratulant» de revenir dans l'équipe, moi, l'écloppé de la nicotine qui revient avec vous pour chanter l'alégresse de l'air divin... et se foutre de ceux qui, comme moi jadis, vont se creuser les plis de «pinch» dehors alors que le soleil recommence à être chaud.
Je disais dans un billet précédent de la même catégorie que j'écoeurais tout le monde qui fumait, que j'étais devenu chiant et qu'il faudrait que je m'améliore. Constat aujourd'hui: Rien! C'est fou, je ne peux pas m'en empêcher. «Le JP d'Amérique, brouttant l'herbe de la savane une bonne partie de la journée, reste aux aguets quant à ses chances de voir apparaître une autre victime à emmerder». On dirait que ça fait partie du sevrage... Comme si je me disais qu'au fond, vaut mieux les écoeurer... pour qu'ils se tannent et reviennent dans les rangs du bon goût et de la vie saine. Je ne réalise pas que, comme moi jadis, ils n'en ont rien à ...
Je disais sevrage. Certes, sevrage de «tope» mais pas sevrage de bouffe!!! Hou là là... Une petite bedaine qui pousse, ça s'endure mais quand des pantalons deviennent trop petits, tu commences à te poser des questions. Je n'irai pas jusqu'à dire que je bouffe comme un porc mais... j'ai toujours envie de manger. Chaque occasion est bonne pour une petite compote ou un jus de légume. Je vous le dis, je vivrais dans un panier d'épicerie rempli si je le pouvais. J'ai arrêté d'aller travailler en voiture. Je suis allé faire du ski de fond quand j'ai eu le temps. Mais, putain, on vit dans le monde idéal pour engraisser!!! On travaille comme des cons pendant des heures et on arrive à la maison crever... alors, la ride de ski de fond à 17h15, tu la procrastines pas mal. Et je n'ai même pas encore d'enfants!? Je me console, en regardant mon «bébé» grandir lentement dans mon ventre et j'espère «accoucher» pendant l'été, en allant faire n'importe quoi pour dépenser les calories.
J'ai triché. Le weekend dernier. Avec mes deux meilleurs amis. On a fumer un cigare à la vanille. Je le dis pour m'impliquer. Honnêtement, j'ai trouvé ça agréable. Un jour ou l'autre, je savais que ça devait arrivé. J'ai voulu devancer... me tester quoi! Fumer et voir si je me retrouverais dans le dépanneur le lendemain, en train de faire des yeux doux à des Du Maurier. Mais non... le lendemain, je n'y ai pas pensé. Je crois que le fais que j'aie arrêté sans aide m'a rendu plus fort dans cette situation. Comme je n'ai eu que l'orgueil pour en finir avec le tabac, le lendemain, il était déjà clair pour moi que c'était une exception. Au fond, la vraie bataille maintenant, c'est de résister aux tentations... même celles que je ME donne!

2 commentaires:

Anonyme a dit...

......... céleri?.........



:o)

Le JP d'amérique a dit...

Ho... non! Pas de céleri!