mardi 13 mai 2008

RHumeur!

Il y a une question à laquelle j'aurais dû m'attaquer depuis longtemps et ce sont mes boîtes, pour mon déménagement. Elles sont là, certes; je les vois toujours en passant dans le corridor de mon jardin. Elles sont vides, en attente, poussiérées par la brise de nos pas qui les frôlent dans une caresse presque quotidienne. Il en faudra d'autres, c'est clair, mais à quoi cela nous sert-il de nous encombrer? «Le mode de déménagement, c'est jamais trippant.» Ça devrait être dans le Larousse... On ne l'oublierait pas. Je dis ça... J'aimerais juste que ça se fasse en criant «ciseau»!
Une rumeur est venue à nos oreilles cette semaine... Apparement, nous allions déménager dans le ghetto de Longueuil (ouf! ça fait winner). Le «Hochelaga-Maisonneuve» de cette ville, qu'on nous disait. Un endroit malfamé où règnait un gang de rue, dans les règles, fort de son expérience en hold-up, enlèvements mystérieux et harcèlement tard le soir... Le Quartier des Assassins en quelques sortes, des appartements innassurables contre le vol ou «l'Allée des Prostituées» qu'on nous dit, «qui défilent par milliers sur le boulevard, à quelques pas de là, dans les néons et le cuir froid et collant»... The bad place sur la ViRe-Sud! Ayayaya... «On ne se promène JAMAIS seul dans ces rues», immondes et sombres, dont l'écho des sirènes des policiers s'échappaient constamment et tout autour! Le paradis de la tranquilité que j'avais vu devenait une Cité du Mal, l'antre des violents de toute la ville... Bref, un sale trou!
Surpris et déçu, nous avons eu une remise en question sur notre futur bail... Nos aspirations s'embrouillaient, notre chance tournait et je me voyais déjà dire à ma Bibitte que j'aurais dû m'informer, que j'étais un minable de ne pas avoir su, de ne pas pouvoir lui offrir un oasis de silence. Je me sentais stupide et irresponsable d'avoir pu imaginer notre bonheur en pareil endroit. Je me voyais presque devant le dépanneur, alors qu'on me recruterait de force, et que je deviendrais Big JP, le roi du Bip-Bop, le frimeur du quartier qui crache et regarde avec l'oeil du faucon... Mais je me suis calmé. Je n'en ai pas parlé à ma blonde...
C'était une rumeur non-fondée. Finalement...
Évidemment! J'ai bombé le torse, fier d'avoir su choisir une endroit tranquille et satisfait de voir que mon instinct avait su flairer la bonne affaire... Je n'avais jamais douter... ou si peu...
Il y a une rumeur dans notre quartier qui stipule la présence de moufettes dans les environs... Elles aussi, sûrement dans le quartier d'à côté...
Mais ne m'en parler plus!

2 commentaires:

Audrey a dit...

Aaaah les boites de déménagement. Ca doit faire 2 semaines que je regarde les miennes en me disant " Ca presse pas, je ferai ca pluuuus tard". Mais finalement je risque de partir de chez moi dans une semaine et j'ai toujours rien de commencé. J'sais pas pourquoi, mais j'ai comme l'impression que j'vais avoir une belle grosse fin de semaine remplie de ménage et de package de boites.

J'ai presque hâte. Damn.

Le JP d'amérique a dit...

@ M'zelle bulle
Peut-être es-tu comme moi mais je suis toujours plus productif... à la dernière minute!