Ce texte est tiré de l'un de mes nombreux vieux cahiers d'écriture. J'ai choisi un texte, presque au hasard, et je vous le partage, bien humblement. Ce billet pourrais contenir des mots explicites pouvant ne pas convenir à un jeune public. La supervision d'un parent n'est cependant pas recommandé.
Extrait retranché du récit de M. Bernard Lejaune
Hier, mon ami Bernard (moi-même) s'est saoûlé la gueule afin de célébrer trois années de célibat. Pour l'occasion, il s'est envoyé lui-même une invitation aux danseuses. Il a choisi la table là, devant la scène, afin de sentir le parfum sucré de la peau. Il commenca par un Jack Daniel's, ce fort qu'il n'a jamais aimé. Il bû son verre cul sec et encore une fois, il se dit que ça goûtait la merde. Il en demanda deux autres, ainsi qu'une bière. Trente minutes plus tard - il était 10h23 du soir - Il prit possession de deux autres Jack Daniel's ainsi que d'une autre bière. Il en offrit à cette danseuse qui bougeait bien sur l'estrade. Une belge nommée Nadia pour l'emploi et qui portait un deux pièces noir. Bernard adorait le noir... Nadia refusa le verre, prétextant ne jamais boire au travail. Bernard bû son verre et demanda un autre Jack.
«Un' aut' Jack!»
Amoché, il commencait à être...
À 10h51, Bernard buvait toiujours et contemplait Rebecca, une haïtienne d'origine, avec un cul diabolique! Elle vint le voir pour avoir du feu et Bernard, vacillant, lui alluma sur le champs. Il lui demanda pour danser pour lui sur la scène mais elle refusa, lui disant que ce n'était pas son tour. Un peu décontenancé, Bernard l'ivrogne décida de boire sa bière et la jolie Rebecca alla se faire pogner son gentil derrière dans les isoloires.
Une autre danseuse vint se caresser contre le poteau, une blonde aux dents croches avec une jolie paire de seins. Elle vint devant lui et, s'ouvrant les deux jambes, lui montra son univers impénétrable. Étourdit d'émotions, Berny fit un geste rapide à la serveuse et voulant lui demander un autre Jack, les yeux rivés sur un monde de terres humides, balbutia «vodka double»!
Pas loin avant minuit, notre ami buvait encore tel un tonneau et souriait plutôt bêtement à Bianca, longue chevelure brune, avec un corps en sueur fait de courbes à en percer ses boxers. Elle vint le voir, fègnant à son tour le manque de feu et Bernard, les yeux carabinés, pris une gorgée de bière après avoir échappé son briquet, la main un peu tremblante. Bianca le ramassa, ce qui permit à Berny d'avoir un excellent panorama, et elle alluma sa cigarette...
«Veux-tu aller derrière ma bwelle..?»
Bianca ne pouvait pas... c'était toujours son tour de danser. Ce qu'elle fit ensuite, sur une chanson d'ACDC. Berny buva sa bière d'un trait et, n'ayant plus la force d'en commander une autre, pris celle qui était sur la table d'à côté et se rendit compte, après l'avoir bu, qu'on avait éteint une cigarette dedans. Bernard se senti inspiré et se dit que c'était le signe pour s'allumer une cloppe.
Vers les 1h00 du matin, Berny Lejaune, vert d'alcool, se leva d'un coup sec et se dirigea vers le bar. Il demanda n'importe quoi et lui donna du whisky, encore. Pas grave... il ne goûtait plus rien depuis sa dernière bière. Jessica, une latino bien avantagée, était debout près de lui et portait un string blanc. Bernard, sonné, la pris par la main et l'amena dans l'isoloire en lui donnant un billet. Elle se frotta sur lui après avoir mis l'argent dans son sac. Deux minutes plus tard, elle le fit patienter pour aller faire jouer une autre toune et Berny, délirant, en profita pour reprendre son billet dans le sac de Jessica. Elle revint et, pendant quelques minutes, elle lui donna la permission de la caresser partout, même sous son string blanc. Elle aimait ça.
Bernard se releva, quitta les isoloires et sentant que l'équilibre était déjà parti, il fila en tournant jusqu'au bar où il demanda, en remontant ses culottes, une tequila. Il bû et quitta.
Il s'endormit dans son lit, nu comme une vers, avec le papier de toilette dans sa main.

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