On était là, un soir et on parlait de souvenirs du secondaire, des souvenirs de dix ans. Nous étions 4 gars, 4 vieux copains, et on est finalement tombé sur le sujet du conventum. C'était, il y a un mois environ, au Plan B, sur Mont-Royal. Mais personne de nous quatre était au courant. Quelques jours plus tard, je suis au travail et me voilà pris de l'envie de me pogné le beigne, pour quelques instants. Je vais donc consulter Google sur l'ordi du boss, bien assis dans sa chaise.
Je cherche... J'essaie tous les mots inimaginables pour trouver quelque chose et j'arrive finalement, au bout de dix minutes, sur un site où m'apparait la photo de... Simon Lespérance! Il est en physique. Et il se pose les mêmes questions, sans y répondre plus que moi. Étourdi par un regain d'énergie léger, je consulte le site de l'école, jumelé depuis quelques temps avec Lafontaine, ce qui nous amène là... Je constate qu'on parle de 2005!!! Quoi? Mais amenez-moi Super D pour régler la chose! Frustré par cette ressource, honteux d'avoir étudier dans une polyvalente qui ne tient pas à jour son site, castré dans ma quête de connaissances, je ferme la fenêtre et retourne à mes pilules.
Mais l'idée de n'avoir rien trouvé, inlassable et impitoyable, m'accable sans relâche alors que je ferme une caisse, au comptoir des prescriptions, le labo quoi. Déboussolé, incapable de me résoudre à n'avoir rien fait, je me mets à douter. Et si je provocais quelque chose? Fier comme un coq, le torse bombé, je retourne à l'ordi du boss, et consulte le site de la commission scolaire. Ne trouvant pas l'information que je veux, si minime soit-elle, je me décide à écrire au directeur du secondaire 5 à la poly, M. Dany Vaillancourt.
Je lui écrit que je veux avoir de l'information sur le conventum 1997-2007. Je me permets aussi une petite critique constructive sur leur site, lui écrivant que je comprennais le manque de ressource humaine mais lui suggérant de le faire faire par les étudiants, dont certains ont sûrement les connaissances et j'écris à propos du sentiment d'appartenance de l'école et tout le bla bla bla... Bref, je beurre, pour avoir une bonne rôtie! Et je laisse le tout aller, dans les limbes du temps et de l'existence humaine.
Deux jours plus tard, voilà qu'il me répond et me donne une réponse telle que je l'avait demandée, claire. Il n'y aura pas de conventum 2007 et le site est en construction... (depuis deux ans... what?) C'est tout. Déçu, j'envoie le courriel à ceux que je connais et qui ont fréquenté l'école en même temps que moi. Et l'histoire était terminée.
Et bien non. Il y a quelques jours, les choses se sont comme prisent en main d'elles-mêmes. Je suis content de me rendre compte qu'après onze ans, des membres de l'équipe d'impro dont je faisais partie, Les Puise-Arts, commencent à brasser les affaires. Il y a onze ans, déçus d'avoir perdu la ligue pour laquelle ils jouaient, ces joueurs ont relevés leurs manches et ont repris le flambeau de cette ligue, en l'amenant dans cette école au lieu du cégep. Et ça avait marché!
Un adresse courriel a été créer, mais elle n'a pas été créer par le comité, celui de l'album, celui qui nous dit qu'ils nous retracera. Mais ces informations pourront être transmises... Écrivez vos coordonnés à conventum2007pdr@hotmail.com . Cela ne vous engage à rien. Personnellement, je ne peux pas affirmer que je m'implique à fond dans ce projet mais je peux aider. Alors, consultez mon blogue, il y aura toujours une fenêtre sur le conventum et tous pourront s'y référer. On verra comment iront les choses. J'essaierai de me tenir au courant.
Je ne suis pas un nostalgique... Je me fous un peu de rencontrer TOUS les étudiants de Dom avec qui j'étais... après tout, j'étais loin d'être considéré comme le plus hot dans mes cours. C'est certain cependant que j'aimerais bien revoir quelques vieux copains et copines... À cette époque, nous avions des rêves dont certains étudiants actuels partagent les principes. On avait pas nécessairement la plus belle des écoles mais souvenez-vous... Sans être fier et d'avoir le sentiment d'appartenance à tout casser pour Dom, je crois qu'on peut être tous et chacun fier de nos réalisations, de nos accomplissements pendant ces dix dernières années. Ça pourrait être tout un party! Et pis, qui veut savoir si la plus belle de l'école l'est toujours? Si Marie-Claude Simard et Robin Bomont sortent encore ensemble?
Je sais que non!

2 commentaires:
Le conventum...
je sais pas si j'y serai (question de vacances) mais l'histoire nous aura permis de tous nous retracer et de nous donner mutuellement le coup de pied au cul qu'on avait besoin pour se rejoindre. Les filles m'ont parlé de ton blogue, je suis en train de tout lire chronologiquement et ce que je lis correspond très bien avec certains souvenirs de notre amitié. La longue tirade sur la recherche de LA femme me rappelle drôlement tes premières angoisses amoureuses, auquelles j'ai assisté aux premières loges. Sans être constamment présente (occupations musicales et gars du séminaire ogligeaient!)je crois avoir participé àa ma façon à cette vie de gang qui semble tous nous rendre un peu nostalo. Bref, toutes le démarches du conventum me donnent envie de vous revoir tous et ton blogue Jean-Pierre me fait comprendre que nous sommes plusieurs dans cette situation. Je lance donc un appel à tous, tâchons d'entretenir ces liens qui nous retiennent encore (il faudrait soulager un peu Isa de cette tâche ardue, elle a une famille à élever maintenant).
Continue cette tribune JP, il est bon de te lire!
À bientôt
Joëlle Gagnon
jogagnon9@hotmail.com
D'abord, je suis très heureux d'avoir de tes nouvelles. Dans le fond, c'est bien vrai... Ça donne un coup de pied au cul. À l'époque, nous avons tous mis un peu de nos épices pour fabriquer des moments mémorables. Nous en avons tous et chacun a été témoin de d'autres.
Pour moi, ce n'est pas nécessairement une question de nostalgie. Je me dis simplement qu'à 27 ans (je sais, je suis pas un vieux plouc!), le temps avance de plus en plus vite, il me semble, et que ce conventum sera peut-être le seul et unique moment pour nous revoir tous. Dans un monde où, pour moi, les contacts personnels (autre que sexuels dans ce cas-ci) sont important, où l'échange, la communication est importante, j'ai bien hâte de vous revoir.
Merci pour tes encouragements Joëlle et tes commentaires. C'est bien gentil et ça donne une tite tape dans le dos. Dans le fond, toi non plus, tu n'as sûrement pas trop changer. Car qui m'encourageait lorsque j'étais en amour avec «Karine»? C'était, en 1993, le 13... blablabla...
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